Aussi appelée “bois lamellé-croisé”, la technique du cross laminated timber (CLT) n’est pas toute jeune puisque sa conception remonterait à la fin des années 1940. Toutefois, c’est vraiment dans les années 1980 qu’elle prend de l’ampleur avec un principe en somme tout simple : superposer perpendiculairement des panneaux de bois collés entre eux afin de constituer des éléments massifs. Pour cet article, nous allons nous contenter d’évoquer les principaux éléments à avoir en tête sur le CLT.
Une technique qui dispose de nombreux atouts
N’y allons pas par quatre chemins : si la technique du cross laminated timber est devenue aussi populaire, c’est avant tout pour sa rapidité de mise en œuvre. Les panneaux sont effectivement préfabriqués en usine, d’où des délais sur chantier bien plus courts.
Mais ce n’est pourtant pas le seul atout du CLT : sur le plan environnemental, on est aussi sur ce qui se fait de mieux. Cela s’explique par sa faible empreinte carbone puisqu’il s’agit de bois qui stocke du carbone tout au long de sa vie et qui est issu de forêts gérées durablement. Si vous recherchez une construction respectueuse de l’environnement, cette technique est donc intéressante.
Enfin, les panneaux CLT offrent une grande liberté de conception. Qu’il s’agisse de la construction d’une maison individuelle, de bureaux d’entreprises ou d’un garage, ils peuvent être utilisés pour à peu près tous les types de bâtiments.
Quelques limites à avoir en tête
Aucune technique de construction n’est parfaite et cet article n’aurait pas été neutre si nous avions prétendu le contraire. Déjà, d’un point de vue financier, la technique du cross laminated timber est relativement coûteuse. C’est d’autant plus vrai si les usines sont éloignées du chantier étant donné qu’il faut prendre en compte les frais de transport.
D’autre part, les modifications futures (rénovations, agrandissements…) sont un peu plus complexes à mettre en place qu’avec une structure plus traditionnelle.
